La chute importante de cheveux peut résulter d’un ensemble de causes, qu’elles soient biologiques, environnementales ou liées à des troubles médicaux. Les déséquilibres hormonaux, comme ceux associés à la ménopause ou à l’alopécie androgénétique, jouent un rôle important en fragilisant la fibre capillaire.
Par ailleurs, le stress chronique, une exposition à des polluants ou des traitements agressifs peuvent également aggraver cette situation. Pour y remédier, des solutions existent, notamment des soins enrichis en vitamines et minéraux ou des compléments alimentaires favorisant la croissance.
Les causes biologiques : l’influence des hormones
Les hormones jouent un rôle majeur dans le cycle de vie des cheveux. Chez certaines personnes, des déséquilibres hormonaux, tels que ceux causés par une grossesse, une ménopause ou une maladie thyroïdienne, peuvent accélérer la chute des cheveux. La dihydrotestostérone (DHT), dérivée de la testostérone, est souvent responsable de l’affinement progressif de la chevelure dans les cas d’alopécie androgénétique.
En parallèle, des carences nutritionnelles, comme un manque de fer, de zinc ou de biotine (vitamine B8), peuvent fragiliser les follicules pileux et ralentir la croissance capillaire. Par exemple, la biotine contribue au maintien de cheveux normaux en renforçant la structure de la kératine, essentielle pour leur solidité.
Les facteurs environnementaux : stress et mode de vie
Le stress chronique est un facteur souvent sous-estimé dans la chute de cheveux. En augmentant la production de cortisol, il peut perturber le cycle capillaire et provoquer une chute diffuse appelée effluvium télogène. De plus, une alimentation déséquilibrée ou des régimes restrictifs privent les cheveux des nutriments essentiels à leur croissance.
D’autres éléments, comme l’exposition à des polluants ou à des produits chimiques agressifs (teintures, traitements capillaires répétés), affaiblissent également les cheveux en les rendant plus cassants.
Les troubles : maladies et traitements
Certaines maladies auto-immunes, telles que l’alopécie areata, ou des infections du cuir chevelu peuvent entraîner une chute importante. De même, certains traitements médicaux, notamment les chimiothérapies, affectent directement la production de nouveaux cheveux.
Enfin, des troubles dermatologiques, comme le psoriasis ou les dermatites, fragilisent le cuir chevelu et compromettent la pousse capillaire.
L’importance d’une routine capillaire adaptée pour éviter une grande perte de cheveux
Face à une chute importante de cheveux, adopter une routine de soins adaptée est essentiel. Par exemple, des produits enrichis en vitamines (B6, B8), en minéraux comme le zinc ou le sélénium, et en extraits végétaux tels que la prêle des champs, favorisent un environnement propice à la croissance des cheveux. Ces ingrédients contribuent à protéger les cellules contre le stress oxydatif et à maintenir des cheveux normaux, comme cela a été démontré dans des compléments alimentaires formulés pour la pousse capillaire.
Une grosse perte de cheveux peut être multifactorielle, allant d’un déséquilibre hormonal à des carences alimentaires ou des stress environnementaux. Identifier rapidement les causes permet de limiter les effets à long terme et de préserver la santé capillaire. Pour des résultats optimaux, il est conseillé de consulter un professionnel de santé qui pourra orienter vers des solutions adaptées, en complément d’un mode de vie équilibré et de soins.
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